
L’auteur tisse un portrait sensible et juste de son amie. Elle regarde Léa, peu à peu, noyer ses fêlures dans la drogue et la prostitution, consciente de son impuissance, consciente que son amie manifeste des angoisses et souffrances qu’elle-même n’arrive pas à exprimer. Mais la narratrice a foi en cette amitié. Elle se fait l’écho de la volonté de survie de chacune.
Marie NIMIER utilise des phrases simples pour atténuer la noirceur du texte. Elle est également attentive au choix des mots. Trouver le bon mot. Ne pas trahir les pensées de son amie. Un souci qui transparaît dans la question du sens qui habite l’auteur depuis l’enfance et sa croyance du mot.
Lors de l’Escale du Livre, vous pourrez découvrir une lecture dansée de l’œuvre chorégraphiée par Claudia GRADINGER : l’une dit avec son corps ce que l’autre cache derrière ses mots.
Aurélie, Camille, Samantha et Hélène
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